top of page

Abraxas ? C'est quoi ça ?


En fait je ne vais pas réécrire ou réinventer la roue .... Le terme d'abraxas est très bien décrit sur internet et notamment sur Wikipedia :

"Abraxas (grec : Αβραξας), Abrasax, ou encore Abracax, est un terme gnostique, utilisé notamment par Basilide, qui désigne les 365 émanations du dieu suprême. Ce serait en effet une transcription altérée d'un cryptogramme d'origine hébraïque, dont l'interprétation isopséphique renvoie à 3651. Le terme se retrouve gravé sur des amulettes ou des talismans qu'on appelle abraxas par métonymie. Pour les chrétiens orthodoxes le terme désigne un démon".

tout se trouve ici : ABRAXAS

Comment et pourquoi ce nom bizarre ?

J'ai fais mes premiers pas vers la Franc Maçonnerie en véritable cherchant. Ceux qui riront au travers de la lecture de ce BLOG au delà etc choisirons de frapper à la porte du temple et de choisir le Rite Ecossais rectifié comprendront tout le sens de ce terme plus tard... Et donc, cherchant, lisant, à peu près tout ce qui pouvait me passer sous la main, j'ai découvert comme bon nombre les aventures du Commissaire Marcas, de Giacommetti et Ravenne, et le premier ouvrage de cette série qui m'était passé entre les mains : le Septième Templier.

C'est dans ce roman que j'ai découvert ce terme: Abraxas, et ce qu'il désignait.

Ce n'est que bien plus tard que je décidait d'en faire mon pseudo de Franc Maçon pour préserver mon anonymat, et d'utiliser son image pour illustrer mes sites..... ou de le porter autour du cou...


Le pendentif que je porte chaque jour

Mais la vraie symbolique de l'Abraxas, que nous apprend elle ?

L'Abraxas

Formule magique et sacrée, Abraxas est, dans la Gnose grecque, le nom du dieu de l'année. Son origine est issue des sept premières lettres du nom de Dieu en hébreu, et fait référence aux sept planètes, aux sept archanges, aux sept péchés, aux sept jours, etc. Décomposées selon le système grec de numérotation, puis additionnées, les sept lettres du terme donne le nombre du cycle annuel, soit 365. Il est donc le symbole de la totalité de la Création, du cosmos et de la Connaissance (gnosis). Selon saint Jérôme, Abraxas correspondrait au nombre mystique et caché de Mithra, dont la somme des lettres, en grec (MEIOPAE), donne aussi 365. Les Abraxas se présentent sous la forme d'intailles (pierres fines gravées en creux) ou de gemmes soit montées en bague, portée par les chrétiens gnostiques, puis par les maîtres du Temple qui l'utilisaient souvent comme contre-sceau, soit utilisées en sceaux. Ces pierres précieuses remontent au II siècle apr. J.-C., à une époque où vécut le célèbre philosophe gnostique Basilide d'Alexandrie dont la doctrine tenta de synthétiser les courants chrétien, égyptien, mithriaque, grec et celte; certaines données de cette doctrine se retrouvant dans celle du Temple. Ce dernier utilisa les Abraxas dès la période de Hugues de Payns, lequel en hérita de la famille des comtes de Champagne qui en réactiva l'usage. Car l'emploi de l'Abraxas ne fut nullement l'apanage des seuls Templiers. Son utilisation fut constante durant tout le Moyen Age et répandue au sein des corporations, notamment celles des maîtres maçons et des tailleurs de pierres, de la bourgeoisie et de la noblesse.

Abraxas Panthée

La figure centrale en est un être composite réunissant un buste et des membres supérieurs d'homme, le buste vêtu d'une cuirasse à l'antique, les bras étant nus. La tête est celle d'un coq, bec droit ou levé vers le ciel, tournée vers la droite ou vers la gauche. Les membres inférieurs sont constitués de deux serpents recourbés vers le haut. Le monstre tient deux objets, une rondache dans la dextre et un fouet ou flagellum dans la sénestre, parfois remplacé par un bâton. Cette curieuse figure cumule plusieurs symboles de nature « mythicodivine » dont la valeur initiatique ne pouvait pas échapper aux Templiers. D'abord les deux symboles complémentaires que sont le coq — qui remplace en l'occurrence l'aigle — et le serpent. Symbole de la sagesse et de la vigilance, le coq, par son chant, chasse les ténèbres et permet au soleil de se lever et de briller. Il incarne l'Initié qui renaît après la mort initiatique de la nuit à la lumière d'une vie nouvelle et purifiée de toutes les souillures. Le serpent, incarnation des forces telluriques et chthoniennes, symbolise ici l'énergie tellurique nécessaire au processus de renaissance, de vie nouvelle sublimée par la Connaissance que procure le Bien, les têtes de serpents regardant vers le ciel, l'univers de l'Esprit parfait. Par ses mues périodiques, le serpent est le signe du perpétuel mouvement originel et de l'éternelle succession des cycles. La cuirasse à l'antique indique la nécessité de lutter pour acquérir la Connaissance et la Sagesse qui ne sont jamais données mais conquises. La rondache, qui porte souvent les lettres grecques I A W, iota, alpha, oméga, est le signe de la protection de l'Initié dans sa quête de la Connaissance et de la Sagesse, et le fouet ou le bâton est celui du pouvoir. L'Abraxas Panthée utilisé par le Temple, généralement presque exclusivement par le maître et les hauts dignitaires, est souvent accompagné par les trois lettres grecques, qui sont alors placées non sur le bouclier mais sur le champ du sceau, et de sept étoiles figurant les sept lettres du terme Abraxas. L'exergue est toujours le même, +: SECRETVM: TEMPLI: inscription qui se passe de commentaire.


Sources: Extrait du livre de Bernard Marillier: Essai sur la Symbolique Templière. Editions Prades


109 vues
bottom of page